Au restaurant municipal de St Jean de Boiseau

Ouest-France / Pays de la Loire / Nantes / Saint-Jean-de-Boiseau / Archives du vendredi 12-02-2010

Depuis juin 2009, les produits biologiques locaux ont fait leur entrée au menu du restaurant scolaire. Tout d’abord le pain préparé par le boulanger de Saint-Jean et ensuite l’introduction des pommes, poires et viande de porc et dernièrement des produits laitiers. Mardi dernier (9/02/2010), grand moment pour les 250 convives présents ce jour-là : Ils sont partis à la découverte d’un menu sans viande et entièrement composé avec des ingrédients issus de l’agriculture biologique.

Au menu, des carottes râpées, un plat de riz et de lentilles aux trois épices et un yaourt crémeux. À l’école Badinter, dans la classe de Bertrand Savoret, l’approche de ce menu, une première pour beaucoup, a été préparée en amont.

Les enfants se sont partagés en trois groupes. Il y avait les raisonnables et les aventuriers qui savaient qu’il « faut goûter avant de dire que c’est pas bon, car ce repas permet de goûter ce qu’on ne connaît pas », les convaincus qui « ont envie de goûter le menu de Yannick (le chef du restaurant) car les menus bio mangés chez moi sont très bons (enfin la plupart) » et les récalcitrants qui « ont peur de mourir s’il n’y a pas de viande » ou qui décident d’emblée que « le bio ce n’est pas bon ». Mais petit à petit chacun admet que ce choix d’alimentation est « bon pour la santé et la planète ».

Un choix lié à l’Agenda 21

Michèle Crastes, élue en charge du développement durable, était présente en compagnie du maire. Elle a refait l’historique d’un choix dont l’étape de réflexion a commencé en 2008 avec la participation d’élus, du personnel de restauration et de citoyens.

Rapidement contacté, le Groupement d’agriculteurs biologiques du département (Gab 44) a accepté d’accompagner la démarche. Pour 2010, des journées de formation seront proposées au personnel des cuisines car servir bio demande des techniques spécifiques de préparation.

Ce projet, Michèle Crastes le veut « inscrit dans la durée avec un approvisionnement tenant compte des producteurs locaux et du nombre de repas servi, favorisant le développement d’une agriculture biologique locale, respectueuse de l’environnement et plus favorable à la santé des enfants ».

Ce projet est engagé désormais, avec la volonté affichée de ne pas pénaliser financièrement les familles.

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